Le jeune enfant placé dans un foyer
Mais aujourd'hui, Le Parisien révèle que Mallaury Nataf et son fils cadet âgé seulement de trois ans ont été découverts, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 3 heures, dormant dans la rue. "Mère et fils étaient allongés sur le sol au niveau du numéro 24 de la rue Brantôme", dans le troisième arrondissement de Paris, détaille le journal. Les deux Sdf ont été emmenés par la police dans les locaux de la Brigade de protection des mineurs (BPM) où la comédienne a expliqué vivre sans toit depuis plusieurs mois. "Aussitôt alerté, un magistrat de permanence de nuit au parquet de Paris a ordonné le placement du jeune Shiloh dans un foyer, révèle le quotidien. Mallaury Nataf aurait ensuite refusé l'assistance des services sociaux avant de quitter la brigade de protection des mineurs." La garde de cet enfant lui avait déjà été retirée au début de l'année.Une lente descente aux enfers
Agée de 40 ans aujourd'hui, Mallaury Nataf était une star dans les années 90 après sa révélation dans les séries AB. Retombée dans un certain oubli dans les années 2000, la comédienne a participé au printemps 2005 à l'émission de télé-réalité "La ferme célébrités", produite par Endemol pour le compte de TF1. "Après (cette émission), j'ai choisi de me consacrer à mes enfants, expliquait-elle début 2012. Mais, les quatre premières années, j'ai été une très mauvaise mère avec Rafaël. J'ai toujours été élevée comme une princesse, très narcissique. J'ai fait l'objet de deux longues enquêtes sociales, j'ai reconnu mes torts, j'ai décidé d'apprendre et j'ai été suivie par un psy."Mallaury Nataf expliquait également avoir basculé dans la grande pauvreté depuis la rupture d'anévrisme de son compagnon en mars 2011, dénonçant l'attitude de certains de ses proches en raison de ses croyances : "Mon seul tort est d'être juive orthodoxe pratiquante (...) Les pères de mes enfants, mes parents et mes amis m'ont rejetée." La comédienne avait également poussé un coup de gueule à propos de l'inefficacité de l'aide sociale française : "Vous appelez le (samu social) à 7 heures du matin, vous les avez vers midi. Ils prennent acte de votre demande et vous demandent de rappeler vers 16-17 heures puis on vous demande de rappeler à 19 heures mais vous ne pouvez plus les joindre car tout le monde rappelle au même moment. Vous rappelez à 22 heures et on vous dit qu'il n'y a plus de places" avait-t-elle fustigé.