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mardi 30 mars 2010

Loana : «Je voulais mourir»


Après une tentative de suicide, la semaine dernière, Loana affirme aller mieux. Elle se confie au Parisien en exclu

Comment allez-vous ?
LOANA. Bien, bien ! Depuis que les médecins qui se sont occupés de moi m’ont dit qu’à dix minutes près j’étais morte, ça m’a fait un électrochoc. Je me suis dit que le bon Dieu m’avait offert une seconde chance. C’est comme une renaissance. Je savoure chaque jour qui passe.

Que s’est-il passé ?
Après ma séparation d’avec mon compagnon, je me suis plongée dans le travail. Peut-être un peu trop. Et, comme j’avais pris du poids —comme vous avez pu le voir—j’ai commencé un régime. Mais un régime d’anorexique, je ne mangeais plus rien. Ça a fatigué mon corps. Alors avec le manque de sommeil, les idées noires sont revenues. Mon père qui me frappait quand j’étais petite, ma fille… Je voulais mourir. J’ai pris deux boîtes de somnifères.

Sur quoi travaillez-vous, en ce moment ?
Dans ma boîte, vous savez, je fais tout : secrétaire, comptable, les produits dérivés… L’album va sortir — on enregistre les clips en ce moment — ainsi que le portrait de moi que produit Alexia Laroche-Joubert. Et puis l’on m’a volé mon scooter, on m’a volé aussi 30 000 euros sur mon compte bancaire… Bref, pendant trois semaines, il y a eu une accumulation de choses. Avec le régime et le manque de sommeil, j’ai fait l’idiote. Je me suis cru Superwoman. Jusqu’à ce dimanche soir.

Comptez-vous prendre un peu de repos ?
En mai, je vais aller voir un ami, une semaine, à la Réunion. Mais entre la promo de l’album, « I Have a Dream », qui sortira mi-avril, les galas, le clip à finir, je ne vais pas encore trop me ménager. Mais j’écoute Alain, mon manageur. Quand il me dit maintenant tu vas te coucher, je l’écoute !

On dit que vous aviez déjà attenté à vos jours en juillet dernier ?
En juillet ? (elle réfléchit) Ah non, c’était une gastro ! Je ne sais pas pourquoi on a dit que c’était une tentative de suicide. Il faut dire que j’en ai déjà fait deux à l’âge de 17 ans, deux peu de temps après… Avec celle-ci, ça fait cinq.

Vous ne voulez pas vous faire aider ?
Alainme pousse à voir un psychologue, mais jusque-là, j’estimais ne pas en avoir besoin. Cette fois, je vais peut-être suivre ses conseils. On peut toujours essayer, au moins une fois…




Le Parisien